Les églises de la paroisse N-D de la Joie en Pays Bigouden
TREGUENNEC
Maison Paroissiale de Pont-l'Abbé
2, place des Carmes
29120 Pont-l'Abbé tél : 02 98 87 02 80
Accueil : lundi à samedi : 10h00 à 12h00
Tréguennec - Histoire - Eglise Notre Dame de pitié
L’actuelle église paroissiale n’a acquis ce statut qu’à l’issue des années mouvementées de la Révolution, auparavant c’était une chapelle (Notre Dame de pitié) et l’église paroissiale Saint Alour, bien plus modeste était au vieux-bourg.
Cette chapelle date du XVIè siècle , son clocher a été refait en 1864, une sacristie et un porche ont été rajoutée. La nef est lambrissée en berceau, le chœur conserve des sablières. Le fenestrage flamboyant est identique à celui de Penmarc’h (St Nonna). Vers 1960, la riche statuaire a été restaurée, en 1949 une nouvelle cloche installée…De 2007 à 2009, des travaux de restauration de l’ensemble de l’édifice sont entrepris ; des décors insoupçonnés sont mis à jour sur des piliers.
Inscrite à l’inventaire supplémentaire des monuments historiques.
Chapelle St Alor
La Chapelle St Vio
Un tout petit nom pour la plus petite des chapelles bigoudènes ; 50 m² à peine, un charme fou pour la chapelle, blottie dans un repli des dunes de Tréguennec, si basse avec son petit escalier extérieur, son clocher couvert de lichen d’un jaune éclatant et ses portes qui commandent de baisser la tête pour y pénétrer.
Son histoire n’a rien d’extraordinaire, mais les légendes qui l’entourent nous amènent de l’Irlande et baie d’Audierne de la fontaine à sa pierre hémisphérique, témoin de la civilisation celte.
Vio, évêque d’Armach aurait traversé l’océan, non point dans une auge en pierre comme tant de saints irlandais, mais sur cette pierre hémisphérique…
Au XVIè siècle, à l’emplacement de l’oratoire, fut édifié cette chapelle et sa fontaine.
Un trou dans son toit aurait pu être le départ d’une longue agonie, une association de sauvegarde voit le jour en 1985 et restaure à l’identique.
Le 3ème dimanche de juin, jour du pardon, une femme devant impérativement se nommer Marie, prenait les enfants pour leur apprendre à marcher et trempait leurs pieds dans la fontaine, coutume qui s’est perpétuée jusqu’au milieu du siècle passé.
Curiosité : buste de St Vio sur un brancard de procession ; pierre hémisphérique qui avait le don de guérir de la stérilité en s’y frottant le ventre.
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Vidéo Michel GUEGUEN 32.07 mn