Les églises de la paroisse N-D de la Joie en Pays Bigouden
PLONEOUR-LANVERN
Maison Paroissiale de Pont-l'Abbé
2, place des Carmes
29120 Pont-l'Abbé tél : 02 98 87 02 80
Accueil : lundi à samedi : 10h00 à 12h00
Plonéour-Lanvern - Histoire - Eglise St Enéour Plonéour-Lanvern
Sources : http://www.infobretagne.com/ploneour-lanvern.htm
L'église Saint-Eneour de Plonéour-Lanvern (XIXème siècle), consacrée par Mgr Graveran, évêque de Quimper et de Léon, le 2 janvier 1848. La bénédiction de la première pierre a eu lieu le 2 mai 1847. Le clocher, dû à Bigot (architecte diocésain), n'est achevé qu'en 1875.
L'édifice actuel comprend une nef de cinq travées avec bas-côtés, un transept et un choeur.
L'église abrite les statues de saint Eneour, sainte Anne, saint Roch, saint Herbot, saint Antoine, la sainte Vierge et une Pietà ;
Note de Stéphane Torquéau pour Ar Gedour
Eneour est l’ éponyme de trois plous : Plonéour-Lanvern, Plounéour-Menez et Plounéour-Trêz.
Dans ces deux dernières paroisses il a été remplacé comme patron d’obédience romano-tourangelle,-romain respectivement par saint Yves et par Pierre Apôtre.
A Plounéour-Ménez sa statue le représente en évêque. Il avait aussi en Quéménéven une chapelle où sa statue le représentait en abbé mitré. Il est donc vraisemblable qu’il fut successeur de saint Tudi comme abbé de Loctudy, et comme tel de la congrégation de saint Bodvael – Beuzec. De fait Plonéour est à 11km de Loctudy et Beuzec-Cap-Caval est à 6km de Plonéour et 10km de Loctudy.
Eneour est invoqué dans la Litanie du Missel de Saint-Vougay (11ème siècle) sous le nom de Eneuer et nous avons en Briec un Lann-Enever.
Le nom de Eneour est écrit Eneuur au 10. et au 11. siècles; au 12. siècle on a Plebs Enemori (à lire sans doute * Enewori) et Plebs sancti Eneguori ; au 13ème s. Ploeneor; au 14ème s.Ploeneour, Ploenevour.
Au Pays de Galles une inscription non datée se lit Eneuiri (NSB 38). Ces graphies s’ accordent avec un étymon vieux-breton *Enem-wor, donc un proto-celte dont les racines sont *Anaman (homme) *wiros (âme).
On pense naturellement aussitôt au nom vieux gaélique anam-chare « ami de l’âme », nom que donnaient les chrétiens celtes au guide spirituel. En gallois ce guide a été appelé periglor, du latin periculum « danger » et « épreuve »; une prière en moyen-breton dit : ouz pep pirill mir ma eneff, « de toute épreuve protège mon âme ».
Il est donc plus que vraisemblable que Eneñvour est le nom armoricain du guide spirituel. Mais de ce fait c’ est d’ abord un nom de fonction qui peut avoir été donné à plusieurs personnages différents..
Les chapelles
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de la chapelle de Lanvern et chapelle N-D de Languivoa
La chapelle Notre-Dame-de-Languivoa (XIIIème siècle), fondée par les seigneurs de Lescoulouarn, restaurée au
XIVème siècle et agrandie au XVIIème siècle.
Elle a été sauvée de la ruine par un professeur nantais, Denis Ménardeau qui, à partir de 1967, y a consacré tous ses étés avec ses élèves. Deux fois lauréat du prix "Chef d'oeuvres en péril", plus une coquette somme allouée par Georges Pompidou, lui ont permis de sauver le monument. La commune de Plonéour-Lanvern et le Conseil Général du Finistère prennent le relais en 1982 en décidant de lui remettre un toit, des menuiseries, des vitraux, etc. (la charpente date de 1983).
L'ancienne chapelle aurait été édifiée, dit-on, avec les matériaux du manoir du Veuz. Elle a été considérablement agrandie au XVIIIème siècle.
L'édifice comprend une nef de trois travées avec bas-côtés datant du XVIIème siècle, puis un choeur avec deux chapelles en ailes séparées longitudinalement par deux arcades de la fin du XIVème siècle.
Le clocher date de 1636 et porte l'inscription "Ce clocher fut fondé le 6 avril 1636 Mathias Le Droasec estant Fabrique". Le portail ouest porte l'inscription "Ce portail fut achevé le 10 octobre 1638, noble Me Iacq Lhonoré Recteur". Ce dernier nom figure sur une porte avec la date de 1634 et au-dessous d'une grande fenêtre, avec la date de 1642.
Une porte latérale date du XIVème siècle. Le maître-autel date du XVIIème siècle.
Au bas de la galerie entourant le clocher, on voyait jadis deux écussons : l'un timbré des armes de France, l'autre mi-parti Merc'hallach-Tréouron et Lescoulouarn.
Le clocher est privé de sa flèche en 1675 par ordre de Louis XIV. La "Vierge à l'Enfant", en pierre polychrome, date du XVème siècle.
La chapelle abrite les statues de Notre-Dame de Languivoa, sainte Trinité, saint Maudez, saint Luc, saint Laurent, saint Cosme et saint Damien, saint Adrien et Pietà, et un groupe de Jésus et Marie acheté en 1737 à Quimper. Certaines statues ont été déposées au musée de l'évêché, les autres à l'église paroissiale de Ploneour-Lanvern.
Les vestiges de la chapelle ou de l'église Saint- Philibert (XIVème siècle) de Lanvern.
Philibert est le premier abbé de Jumièges et de Noirmoutiers.
Cette chapelle était celle de l'ancien prieuré de l'abbaye de Landévennec, fondé à Lanvern au début du XIème siècle, qui devint église paroissiale, suite à la disparition d’une église ancienne édifiée à Lanvern en 1364 (Cartulaire de l'abbaye de Landévennec, XLIII et XLV).
L'édifice, de plan irrégulier, comprenait une nef du XVIème siècle, avec au sud, formant le bas-côté, l'ancien ossuaire encastré et quatre travées avec chapelle en aile au droit de la quatrième ; et, au nord, séparé de la nef par une arcade, une chapelle en aile ; puis, séparé de cette nef par un arc diaphragme, un choeur du XVème siècle avec bas-côtés de deux travées et un porche au nord.
La tour a été privée de sa flèche en 1675 sur l'ordre de Louis XIV. La chapelle a été restaurée en 1658, 1747 et 1771. Sur le pignon ouest se trouve l'inscription "Guido M. Rector Restaurator 1658", sur le porche nord se trouvent les dates de 1747 (date de la construction) et de 1771 (date de la restauration) avec l'inscription "V. M. Bihan, Recteur".
Le maître-autel datait du XVIIème siècle. Le retable de saint Jean-Baptiste avec statues des douze apôtres datait, semble-t-il, du XVIème siècle. La chapelle abritait jadis les statues de saint Philibert, saint Enéour en évêque, saint Guénolé (actuellement placée en l'église abbatiale de Landévennec), saint Jean-Baptiste, saint Herbot, sainte Trinité, saint Michel, une Vierge et une Pietà (aujourd'hui pour la plupart déposées à l'église paroissiale de Plonéour-Lanvern)
Depuis une trentaine d'années, c'est un renouveau progressif de la chapelle Saint - Philibert à Lanvern, par l'action de la commune et de l'association de Lanvern c'est la renaissance complète de l'édifice, depuis 2012, grâce au legs de Emile Cossec dit Milou, commerçant de Créac'h Calvic.
-Sources aleteia. Marie Le Goaziou. Journaliste depuis 25 ans dans la presse régionale (Ouest France) et la presse magazine.
La chapelle Saint-Philibert de Lanvern en Finistère a connu bien des déboires depuis sa construction au sein d’un prieuré dépendant de l’abbaye de Landévennec au XIe siècle. Agrandie et embellie au XIIIe et XIVe, lorsqu’elle devint église paroissiale, son clocher fut décapité en 1675 lors de la répression du duc de Chaulnes, gouverneur de Bretagne, contre les Bonnets Rouges. Bien que classée en 1926, sa toiture s’effondra après la Seconde Guerre mondiale. Envahie par la végétation, ne restaient plus que les murs, le demi clocher et une superbe rosace gothique, véritable dentelle de granit. Dans les années 1970, des premiers travaux de sauvegarde, réalisés l’été par une troupe de scouts, sauvèrent les murs.
Puis, une association du quartier de Lanvern fut créée en 1984, réanimant les lieux par un pardon et une fête champêtre annuelle devenue un rendez vous incontournable, tout comme le bistro de Milou où se tenaient les réunions de l’association.
À la mort de ce dernier, la commune eut la surprise d’hériter de ses biens – considérables – à condition de restaurer cette fameuse chapelle ! Une première étape fut réalisée en 2011 en lui refaisant une toiture.
En juillet, pour le prochain pardon, on pourra admirer les nouveaux vitraux créés par Jacques Godin, peintre et maitre verrier du pays.
Graphisme et couleurs au service de la beauté
Jacques Godin connaissait particulièrement bien les lieux car son arrière grand père y était maréchal ferrant. L’artiste, ayant son atelier à une dizaine de kilomètres de là, a déjà à son actif un certain nombre de vitraux réalisés en collaboration avec l’atelier Charles Robert de Pluguffan (29), dont ceux de la chapelle voisine de Beuzec-en-Plomeur et surtout la maitresse vitre de l’église de Saint-Trémeur de Carhaix, haute de plus de 15 mètres !
Ici, il a voulu traduire cette atmosphère de paix, de sérénité et de douceur qui imprègne l’ensemble de l’édifice. Pour cela, il a opté pour des formes abstraites fluides, des rythmes graphiques et des rapports de couleurs afin de créer cette ambiance propice au recueillement de la foi comme à la contemplation profane pour que ceux qui les regardent s’émerveillent et voient dans la beauté, une lueur d’espérance.
Sources :https://fr.aleteia.org/2017/03/21/les-habits-de-lumiere-de-saint-philibert/
Marie Le Goaziou. Journaliste depuis 25 ans dans la presse régionale (Ouest France) et la presse magazine,
La chapelle de Kéloud mad ou Notre-Dame-de-Bonne-Nouvelle (1876), jadis sous le vocable de saint Julien. Celle-ci remplace une ancienne chapelle du XVIIème siècle, ancienne fondation des seigneurs de Lescoulouarn.
L'édifice actuel est de plan rectangulaire et date de 1876 : on a conservé le petit clocheton de l'ancien édifice du XVIIème siècle.
La chapelle abritait jadis une statue de saint Gildas ;
Les anciennes chapelles, aujourd'hui disparues : la chapelle Saint-Corentin, la chapelle Saint-Gildas (elle datait de 1500), la chapelle Notre-Dame du Folgoet (édifiée en 1364 et détruite en 1747 : ses matériaux servirent à restaurer l'église priorale de Lanvern), la chapelle de Tréouron (ancienne chapelle privée), la chapelle de Kerneisan (ancienne chapelle privée du XVIIIème siècle), la chapelle de Trélivit, la chapelle de Kerhuel (la première pierre avait été posée le 1er août 1678) ;
Sources : http://www.infobretagne.com/ploneour-lanvern.htm