Les églises de la paroisse N-D de la Joie en Pays Bigouden
LOCTUDY
Presbytère de Loctudy
1, rue de Poulpeye
29750 Loctudy
tél : 02 98 87 41 07
mail : alentoursdeplonivel@orange.fr
Accueil : samedi : 10 h30 à 11 h 30
-----------------
Maison Paroissiale de Pont-l'Abbé
2, place des Carmes
29120 Pont-l'Abbé tél : 02 98 87 02 80
Accueil : du lundi au samedi : 10h00 à 12h00
Loctudy - Histoire - Eglise St Tudy (les photos sont de Michel Gueguen)
I. Saint-Tudy et ses « mystères »
Saint Tudy est un des grands moines de la Bretagne (Armorique) du Ve ou VIe siècle.
Saint Tudy est associé aux noms illustres de saint Corentin, évêque de Quimper et de saint Guénolé, abbé de Landévennec.
Il n’est pas officiellement reconnu par Rome.
L'histoire que nous connaissons de Tudy en fait un disciple de saint Maodez, lui-même disciple de saint Guénolé. Il vécut en ermite sur l'île de Groix. Fondateur d'un ermitage à l'Île-Tudy, le culte fut transféré plus tard à Loctudy où un monastère fut créé.
L’inverse a aussi été évoqué, les moines de l’époque ayant l’habitude de fonder des communautés religieuses, puis de se retirer seuls.
Des références à sa vie se trouvent dans la Vie de Saint Corentin (Vita S. Chorentini), qui date du IXe siècle et dans laquelle il est évoqué sous le nom de Tugdin, ainsi que dans la Vie de saint Maudez, soit quatre à cinq siècles après sa mort. On trouve différentes graphies pour le nom de ce saint (sans être exhaustif) : Tudy, Tudi, Tudius, Tudinus, Tugdin, Tudec, Pabu, Paban.
Une controverse hagiographique porte sur l'équivalence entre saint Tugdual et saint Tudy. L'historien breton Bernard Tanguy a semble-t-il résolu cette controverse en établissant la relation « Pabu Tugdual alias Tudi ». Tudy serait une forme hypocoristique (affectueuse) de Tugdual, connu aussi sous le nom de saint Pabu.
Le manque de sources contemporaines de Tudy, (début du Moyen-Âge) ne peut que nous inciter à la plus grande prudence concernant ces informations.
II. L’église actuelle (cliquer sur la photo pour voir la video)
Le même problème se pose pour l’église actuelle, pour laquelle nous n’avons aucune source contemporaine de sa construction. Il faut attendre le début du XIIIème siècle, en 1220, puis 1223 pour trouver l’église citée dans des documents, pour la première fois ; il s’agit de documents qui donnent l’administration de l’église à l’évêque de Cornouaille, Renaud ou Rainaud (1218 1245), documents qui parlent de « ecclesia S. Tudii » (église de Saint-Tudy) (Quid du monastère fondé par Tudy ?)
A. Un édifice caractéristique de l'art roman
Cette église romane du XIe siècle à trois nefs sans transept offre une élévation à deux étages, arcades et
fenêtres hautes. Les chapiteaux et les bases des colonnes présentent des décors sculptés variés. Le chœur, le déambulatoire et les chapelles sont voûtés en pierre, tandis que les nefs ont des charpentes de bois soutenues par des arcs-diaphragmes en pierre.
L'édifice mesure 33 mètres de long, pour une nef de 6,5 mètres de large et des bas-côtés respectivement de 3,4 et 3,65 mètres. Les piliers sont dissemblables. Le déambulatoire compte cinq travées, et pour Éliane Vergnolle, « compte parmi les grandes réussites de l'art roman. »
Il est surmonté d'une galerie de circulation ou triforium qui ne se prolonge pas dans la nef. Le chœur et les chapelles rayonnantes sont voûtés en cul-de-four.
Très sobre, cette église présente de nombreux chapiteaux et bases de piliers sculptés. « Au total, l'église de Loctudy compte plus de soixante-dix chapiteaux, mais aussi un ensemble de bases sculptées qui est l'un des plus riches de la Bretagne ».
Ces sculptures sont d'inspiration corinthienne, ce qui pourrait laisser supposer une commande aristocratique. En effet, les bas-reliefs de la nef présentent simplement des formes géométriques (volutes, crossettes, entrelacs, triangles, volutes…), alors que le chœur et le déambulatoire, en plus de ces motifs géométriques, présentent des animaux et des êtres humains, dont quelques Christ en croix. « Le thème de la croix, repris sous des formes diverses sur de nombreux chapiteaux (…) apparaît comme un leitmotiv hautement significatif. (…) Cette répétition du même thème est d'autant plus remarquable que les représentations du Christ en croix sont peu courantes sur les chapiteaux romans. (…)
Cette omniprésence du thème de la croix (…) est-elle le reflet d'une dévotion particulière du commanditaire ? ».
B. Dates et financement de la construction
Le manque de sources sur la construction de l'édifice permet aux spécialistes d'émettre seulement des hypothèses :
Jean-Marie Abgrall le date du XIe siècle, en le comparant avec les abbatiales de Saint-Gildas-de-Rhuys et de Landevennec, qu'il date également de ce siècle.
René Couffon, plus récemment, situe le début de la construction de l'édifice à la fin du XIe siècle, construction achevée vers 1125.
Roger Grand approuve cette hypothèse et envisage deux campagnes de construction : la fin du XIe siècle pour le chevet, et le XIIe siècle pour la nef et les bas-côtés.
Éliane Vergnolle fait commencer la construction vers 1110 pour le chœur, et estime la nef achevée « deux ou trois décennies plus tard. »
En résumé, l'église de Loctudy est donc un édifice construit au XIe et au XIIe siècle. Mais par qui ? Ici encore, des hypothèses seules sont possibles, car « les textes ne fournissent aucune indication sur l'origine de l'établissement. »
Une tradition locale remontant à Albert le Grand attribue la construction de cette église aux seigneurs de Pont-l'Abbé, sans qu'aucune source historique ne l'atteste à ce jour.
L'origine aristocratique du commanditaire ne semble cependant guère faire de doute, devant l'ambition architecturale (église à déambulatoire qui « semble avoir été l'apanage des cathédrales et des grandes abbatiales », décors sculptés) et donc les moyens mis en œuvre pour bâtir cet édifice.
Éliane Vergnolle émet l'hypothèse un Guegun ou un Daniel, mentionnés comme abbés laïques du sanctuaire de Loctudy autour des dates de sa mise en chantier. Il reste toutefois difficile d'en savoir beaucoup plus avec certitude sur l'origine de ces personnages, peut-être de l'entourage du comte de Cornouaille.
C. Ajouts ou modifications
À la fin du Moyen Âge, un porche est ajouté à l'édifice côté sud. On reconnait bien l'arc brisé du style gothique, en vogue à l'époque.
En 1760, une sacristie est ajoutée à l'édifice côté nord, et la façade romane, ruinée, est remplacée par la façade toujours visible aujourd'hui, restaurée en 2013 et sur laquelle apparaît la date de 1760. Cette façade tranche avec le reste de l'édifice car elle est plutôt de style classique, très sobre, composée de lignes horizontales et verticales qui encadrent des baies d'inspiration vaguement gothique (baies à meneaux), et se finissant dans le haut par un tympan triangulaire. Elle est surmontée par un clocher pignon de pierre, qui se substitue à l'ancien, en bois, située au-dessus du chœur de l'église. Ce clocher est d'inspiration gothique, composé d'une petite tour carrée à rambarde abritant trois cloches, elle-même surmontée d'une flèche.
En fort mauvais état, l'église fait l'objet d'un classement au titre de Monument historique en 1846 ; seuls trois édifices de Bretagne sont classés cette année-là. Deux ans plus tôt, Mérimée parlait de l'église en ces termes : « Aujourd'hui, elle a besoin de réparations considérables. Les murs des collatéraux tombent en ruine et leur reconstruction totale est absolument nécessaire. »
Ce classement est suivi d'une restauration importante, en deux étapes : entre 1845 et 1848, sous la direction de l'architecte diocésain Joseph Bigot puis entre 1886 et 1890, sous la direction de Paul Gout, élève de Viollet-le-Duc.
a) La restauration des années 1845-1848
La restauration menée par Joseph Bigot, fut objet de controverses entre l'architecte et la commission des Monuments historiques, si l'on en juge par les interventions de Prosper Mérimée (quatre entre 1844 et 1847) et ses injonctions dont celle-ci : « Engager le Préfet à mettre en rapport M. Bigot architecte de Loctudy avec M. Lapur qui lui donnera des conseils pour l'exécution de la voûte qu'il s'agit de construire dans cette église. »
Le coût des travaux et leur urgence devant l'état du monument firent que Bigot ne s'occupa que des murs des bas-côtés, du couvrement de la nef et de l'abside. Après discussion, il fut décidé que la voûte de l'édifice, sous la charpente qui était conservée, serait constituée d'« un lattis en forme de berceau. »
b) La restauration des années 1886-1890
La restauration suivante, menée par Paul Gout, est celle dont nous voyons encore les effets aujourd'hui :
Reconstruction des voûtes du chœur et de l'abside.
Choix d'une voûte de bois en plein cintre, scandée de doubleaux en pierre.
Abaissement de la toiture des bas-côtés, avec en parallèle la remise à leur dimension d'origine des fenêtres hautes de la nef.
Agrandissement des ouvertures des bas-côtés pour les transformer en larges baies, et ce malgré la découverte dans le bas-côté nord d'une petite ouverture d'origine, ébrasée vers l'intérieur. Cette baie fut conservée comme témoin du passé, mais la municipalité refusa d'abandonner le projet d'agrandissement des autres ouvertures. Les raisons pratiques de luminosité de l'intérieur de l'édifice, à l'époque non électrifié, peuvent avoir joué dans ce choix.
Retrait d'un badigeon ancien, pour rendre aux murs leur teinte d'origine.
III. L’enclos paroissial
Même s'il ne ressemble en rien aux magnifiques enclos paroissiaux que l'on rencontre dans le nord du Finistère notamment, il n'est pas erroné d'employer ce vocable s'agissant de Loctudy. En effet, nombre des éléments nécessaires pour qualifier un lieu d'enclos sont présents sur le placître :
l'église ; le mur d'enceinte ; la porte triomphale - quoique fort modeste - avec de part et d'autre un échalier, à l'ouest ;l'ossuaire, au sud-ouest de l'enclos - bien que désaffecté ;
le calvaire, une simple croix de mission en réalité, déplacée dans le nouveau cimetière au cours des années 1970 ; le cimetière autour de l'église, réaménagé à la suite du projet voté par la municipalité le 6 juin 1997.
On peut aussi évoquer la chapelle de Porz Bihan, dans le placitre, mais rien n'indique qu'elle soit une chapelle reliquaire comme on peut en rencontrer dans les enclos plus majestueux.
Le projet de réaménagement du cimetière prévoit que simplement trois îlots de tombes demeurent dans le placître :
Les tombes des ecclésiastiques de Loctudy qui y sont décédés, au sud de l'église (à l'exception de la tombe d'un prêtre du XIXe siècle originaire du Massif Central, honoré par les paroissiens d'une tombe en pierre de Volvic sise derrière le monument aux morts, difficilement déplaçable par sa facture, et de celle d'un prêtre du XVe siècle, tombe située quasi parfaitement dans l'alignement centrale de l'église, en son chevet ; le choix de cet emplacement étant certainement symbolique et honorifique).
Une imposante dalle de schiste placée sur le mur d'enceinte sud dresse la liste des vicaires, prêtres et curés de Loctudy depuis 1669.
Au chevet de l'église, les tombes de personnalités marquantes de l'histoire de Loctudy (certains maires, Gustave Moussion, à l'origine du château du Dourdy, Maurice de Laubrière, yachtman de la Belle Époque...). À proximité de l'ossuaire est visible la tombe mausolée de la famille Astor, dernière famille propriétaire du manoir de Kérazan, dont hérita l'institut de France en 1928.
Au nord-ouest de l'église, près le monument aux morts, les tombes des victimes de guerres. La Première Guerre mondiale faisant 102 victimes (sur 2900 habitants avant 1914) sur Loctudy, la municipalité dirigée par Marcel Derrien décide par la délibération du 18 mai 1919, de la construction d'un monument honorant ses soldats morts pour la France. L'architecte quimpérois Charles Chaussepied fut responsable du projet et confia la construction du monument au sculpteur parisien Emile Bickel, installé au Suler, et ayant lui-même perdu un enfant au cours de ce conflit. À sa demande, il fut inhumé derrière son monument, situé au nord-ouest de l'enclos, à son décès en 1937.
Dans cet enclos, au chevet de l'église romane est dressée une stèle gauloise tronconique à la datation précise difficile (Ier millénaire av. J.-C.), christianisée par les premiers chrétiens aux alentours du ve siècle.
Cet enclos est classé par arrêté le 21 avril 1938.
Merci à Armel Cariou qui a réalisé l'historique de l'église St Tudy de Loctudy
Les chapelles :
- Chapelle Notre-Dame des Croix (Croaziou ou croachou· Entrée de Loctudy venant de Pt-l'Abbé)
Elle doit son nom à l’existence, à proximité de la chapelle, de 2 croix dont seule l’une, la croix celtique, est visible.
Son existence est liée à la famille de Penfentenyo habitant le manoir tout proche de Kervéréguin.
Remplaçant un édifice antérieur plus petit, la chapelle actuelle a été construite en 1649 suite à un vœu qui a été exaucé.
Elle est de plan rectangulaire avec un chevet arrondi. La porte d’entrée du pignon occidental est un réemploi d’une construction du XIVème siècle et elle est surmontée d’un clocher typique du XVIIème siècle.
Pillée, vendue et dépouillée de ses boiseries au cours de la Révolution, elle s’est retrouvée réduite à ses 4 murs. La famille de Penfentenyo l’a rachetée et reconstruite au début du XIXème siècle. C’est en 1986 qu’elle est devenue propriété de la commune de Loctudy.
A l’intérieur l’attention est attirée par un retable en bois du XVIIIème siècle. L’autel, de la même époque, n’est autre que l’ancien maître-autel de l’église paroissiale. A cela s’ajoutent des statues de la Vierge dont une du XVème siècle et une autre du XXème siècle ainsi que celles de Saint Maurice et Sainte Thérèse de l’Enfant-Jésus.
- Chapelle Saint-Quido
C’était l’une des chapelles de dévotion de l’ancienne paroisse de Plonivel qui fut supprimée en 1789.
L’actuel quartier de Larvor, où elle se trouve, a alors été rattaché à la commune et la paroisse de Loctudy.
Saint Quido, sous le patronage duquel elle est placée, est l’un de ces nombreux personnages que les Bretons ont sanctifié mais sur lesquels on ne sait pas grand-chose.
Son clocher à dôme et lanternon, typique du XVIIème siècle, trahit la date de sa construction. Elle ressemble étrangement à celle de N.D. des Croix, de la même époque, avec son plan rectangulaire et son chevet arrondi.
Elle était en mauvais état au lendemain de la Révolution et les tempêtes répétées de 1836 lui furent fatales. Il fut donc nécessaire de reprendre maçonnerie et toiture. Elle abrite des statues anciennes du XVème-XVIème siècle notamment une Vierge à l’Enfant et 2 statues de saints présentés en évêque : saint Quido et sans doute saint Brieuc, patron de Plonivel. Les ex-votos – des bâteaux que l’on porte en procession—rappellent la vocation maritime de ce quartier de Loctudy.
L’enclos sur lequel elle se trouve présente un ensemble complet puisqu’à la chapelle est jouxtée une croix reposant sur un soubassement à 4 étages ainsi qu’une fontaine dont l’eau avait la réputation de soulager les rhumatismes.
Merci à Vincent Le Floc'h pour l'histoire des chapelles Notre-Dame des Croix et Saint-Quido de Loctudy
- Chapelle Saint Oual ou Tual
Située à quelques pas de la plage de Lodonnec, la chapelle de Saint Oual se niche dans un décor verdoyant parmi les habitations, au bout de l’allée Saint Tual. Petit joyau du 17ème siècle, humble et attachante, elle fut restaurée en 1966 grâce à un élan de générosité populaire.
Elle est de taille modeste, approximativement 50m² et peut abriter une assemblée d’environ 80 personnes. Le bâtiment, de forme rectangulaire fut presque entièrement reconstruit au 17ème siècle. Dans l’abside se trouve une fenêtre datant du 15ème siècle dans laquelle fut introduit un vitrail symbolique au style moderne en 1975. Le vitrail a été créé par Suzanne MASSON, fondatrice de l’association « Notre Maison ». Cette œuvre a été réalisée avec l’aide du Père Bernard DESCAMPS, prêtre de la « Porte Ouverte ».
Bien que le calendrier officiel fixe la fête du Saint le 30 novembre, le pardon de la chapelle est célébré par la paroisse de Loctudy le deuxième dimanche d’août (un pardon est une fête religieuse propre à la Bretagne occidentale et a lieu une fois par an pour célébrer le saint patron local à qui une « indulgence » ou un « pardon » est accordé).
D’après un ancien maire de Loctudy Gustave JOURDREN, le saint de la chapelle est Tugdual, dérivé de « Tudi », dont le diminutif est Tual.
La chapelle a été construite au bout d’un « Loc’h Sall » (marais salant) qui a été drainé en 1849 pour laisser place à une prairie sur laquelle étaient cultivés des légumes avant d’être transformé en quartier résidentiel. La fontaine, aujourd’hui située aux pieds de la chapelle, bien que ce n’était pas sa position initiale, était réputée pour guérir la coqueluche.
Avec les encouragements du Père DESCAMPS, Paul FRIANT et Jean DESMANTS furent parmi les premiers à galvaniser les soutiens pour la restauration de la chapelle.
La paroisse de Loctudy a organisé des fêtes caritatives, la commune de Loctudy a subventionné les travaux et de nombreux sponsors et bénévoles se sont manifestés pour rénover la chapelle qui était menacée par la ruine dans les années 1960.
De chaque côté du vitrail se trouvent deux anciennes statues colorées datant du 17ème siècle qui furent restaurées par « Arthema restauration » afin de leur donnée une deuxième jeunesse. Les couleurs utilisées lors de la restauration ont été reproduites après une analyse radioscopique des originales par Daniel BOUGEARD. Cette restauration a été financée par la commune de Loctudy, le Conseil Général du Finistère, Le Conseil Régional de Bretagne et Isabelle GARGADENNEC, conservatrice en chef des Antiquités et Objets d'art du Finistère.
En ce qui concerne l’identification des statues, l’œuvre « Eglises et Chapelles du Finistère indique page 193 : « Vieille Statue : Saint Jean l’Evangile et l’apôtre ». Cependant, dans le livre « A la découverte du Pays Bigouden » datant de mars 1980, les auteurs Marcellin CAILLON et Guy RIOU identifient les deux statues comme étant « Saint Jean et l’apôtre portant un calice, et Saint Mathieu avec son évangile ».
Merci à Roger Pouliquen pour l'historique sur la chapelle St Oual ou Tual de Loctudy