DEMANDE DE CONCERTS OU D'EXPOSITIONS
La paroisse N-D de la Joie en Pays Bigouden
comprend les 17 anciennes paroisses de l'ancien doyenné de PONT-L'ABBE
Combrit, Guilvinec, Ile-Tudy, Kerity-Saint-Pierre, Léchiagat, Lesconil, Loctudy, Penmarc’h, Plobannalec, Plomeur, Plonéour-Lanvern, Pont-L’Abbé, St-Guénolé, St-Jean-Trolimon, Treffiagat, Tréguennec, Tréméoc.
A PROPOS DES CONCERTS DANS LES ÉGLISES....
Notre paroisse est souvent sollicitée pour l'organisation dans les églises de manifestations artistiques non cultuelles, le plus souvent des concerts.
Nous sommes heureux de l’intérêt porté aux églises de notre paroisse, nous essayons dans la mesure du possible de répondre favorablement aux diverses demandes, mais il faut savoir qu'une église n'est pas un lieu comme un autre, et que le concert ne peut être organisé que si certaines conditions sont respectées.
Modalités pour l'organisation d'un concert dans une église de la paroisse Notre-Dame de la Joie en Pays Bigouden.
Pour toute demande d'organisation de concert dans l'une des églises de la paroisse, il faut s'adresser à la maison paroissiale de Pont-l'abbé ou le télécharger LE DOCUMENT DEMANDE DE CONCERT ci-dessous.
à télécharger : Demande de concert nouveau modèle 21/03/2023
Votre demande de concert ne pourra pas être prise en compte si le dossier est incomplet (demande d'autorisation complètée, programme détaillé, attestation d'assurance, ... )
Les demandes de concerts (ou expositions) devront parvenir à la paroisse suffisamment tôt.
Faire retour de l'ensemble du dossier par courrier électronique : secretariat@paroissendjoie.fr
ou paroisse.nddelajoie@gmail.com
où par courrier postal à :
Demande concert
Maison Paroissiale Notre-Dame de la joie
2, place des Carmes
29120 Pont-l'Abbé tél : 02 98 87 02 80
Le formulaire une fois rempli , votre demande sera examinée par le responsable de la paroisse qui seul est habilité à donner l'autorisation ou non de la manifestation.
La réponse vous sera notifiée par mail ou courrier.
Attention ! Aucune publicité ne peut être faite sans que vous ayez l'accord de la paroisse.
TEXTE DE RÉFÉRENCE
Code de Droit Canonique, canon 1210
"Ne sera admis dans un lieu sacré que ce qui sert ou favorise le culte, la piété ou la religion, et y sera défendu tout ce qui ne convient pas à la sainteté du lieu. Cependant, l'Ordinaire peut permettre occasionnellement d'autres usages qui ne soient pourtant pas contraires à la sainteté du lieu"
PRINCIPES FONDAMENTAUX
L'église est la maison du Peuple de Dieu, pas un simple lieu public.
Les églises sont des lieux sacrés, c'est à dire mis à part de manière permanente pour le culte rendu à Dieu, des signes visibles d'une réalité invisible. Leur accès doit rester libre. Quand elles sont utilisées pour des fins différentes de celles qui leur sont propres, leur caractéristique de signe du mystère chrétien est mise en danger.
Ne peuvent être admises dans les églises que des manifestations compatibles avec le caractère particulier de ces lieux.
On acceptera en priorité les concerts d'œuvres faisant partie de la tradition musicale de l'Église universelle. On pourra accepter d'autres types de musiques, mais occasionnellement, en veillant à ce que l'église ne puisse être considérée comme une salle de spectacles ordinaire.
Ce point est fondé sur l'ouverture de l'Église aux cultures et, avec son discernement particulier, la prise en compte des expressions humaines et des traditions populaires.
DEUX SITUATIONS DIFFÉRENTES :
Les églises construites avant 1905 sont propriétés de la commune (propriétés de l'État pour les cathédrales).
En application de la loi du 9 décembre 1905, dite de séparation de l'Église et de l'État, ces églises sont affectées au culte : le curé nommé par l'évêque en est affectataire, c'est à dire que lui et les fidèles en jouissent de plein droit, gratuitement, exclusivement et perpétuellement, sauf désaffectation. Ce droit est beaucoup plus fort que celui qui résulterait d'un contrat de location.
Certaines communes connaissent mal cette réalité juridique et, surtout lorsqu'elles font des investissements pour maintenir en bon état cet élément de leur patrimoine, voudraient y organiser des activités sociales et culturelles diverses.
L'affectataire a toute liberté pour refuser ces activités, mais il doit aussi avoir le souci de maintenir de bonnes relations avec la commune et de gérer le patrimoine en vue du bien commun et de la convivialité locale.
Les églises construites après 1905 appartiennent soit, le plus généralement, à l'Association Diocésaine, soit, parfois, à une Association paroissiale ou un organisme paroissial : dans tous les cas elles sont propriété canonique de la paroisse, laquelle est, rappelons‑le, placée sous la vigilance de l’évêque.
La paroisse est alors dans la position du propriétaire.
Démarches pour organiser un concert. Nécessité d'une demande écrite
Tout projet d'utilisation d'une église doit faire l'objet d'une demande écrite précisant date et heure de la manifestation, identité de l'organisme demandeur, nom et qualité de son responsable, raisons invoquées, programme prévu, conditions d'exécution et conditions d'entrée. Remplir le document de demande de concert.
Aucune publicité ne pourra être faite par le demandeur avant acceptation de sa demande.
Étude de la demande
Le curé ne peut autoriser de manifestations qui empêcheraient l'exercice normal du culte. II ne peut souscrire aucune convention d'utilisation régulière de l'église.
Le curé, pour éclairer sa décision, peut demander l'avis de la Commission diocésaine d'Art sacré.
S'il est affectataire de l'église, il doit obtenir l'avis technique conforme de la commune propriétaire pour ce qui concerne la conservation et la sécurité du bâtiment (pour les cathédrales, c'est l'architecte des Bâtiments de France qui est compétent).
Document annexe
Qu’est ce qu’un concert spirituel ?
La définition du concert spirituel est subtile. Pour simplifier, on pourrait le définir comme une initiative artistique entreprise par des baptisés au nom de leur mission d’annoncer le Christ au plus grand nombre en accord avec l’ordinaire du lieu, et clairement démarquée d’une forme rituelle.
En effet, on prendra garde à ne pas entretenir de confusion avec une assemblée liturgique rituelle (liturgie de la Parole, liturgie des heures, lucernaire, etc.) à laquelle les participants sont constitués en assemblée chrétienne « participant activement ». En ce sens, même si la possibilité peut rester ouverte, on veillera à ne pas forcer la participation des « spectateurs » (prière publique, gestes, réponses…) en respectant leur démarche qui n’est pas a priori et au premier chef confessante.
Cependant, la principale différence formelle du concert spirituel par rapport à un concert « profane » de musique sacrée réside dans la mise en valeur de la Parole de Dieu, sa proclamation et son commentaire par diverses formes artistiques et principalement musicales.
Le dialogue avec la culture
Des sociologues pointent une « exculturation » du christianisme et les lacunes importantes de nos contemporains dans le domaine de la culture religieuse.
Indéniablement, le concert spirituel peut être un lieu important de dialogue avec la culture contemporaine. Ce dialogue n’est pas à concevoir comme une seule « muséification » du patrimoine pluriséculaire de la musique d’église mais le concert spirituel doit aussi pouvoir tisser des liens avec des créations contemporaines.
L’occupation des lieux affectés au culte
Dans quelques années, l’occupation des lieux affectés au culte dont l’entretien est pris en charge par la collectivité (Commune ou Etat) sera de plus en plus difficilement assurée par des ministres du culte pour une assemblée liturgique rituelle.
Aujourd’hui déjà, au regard de la faible occupation de certaines églises pour le culte (quelques dimanches par an), une pression s’exerce sur l’affectataire pour mettre à disposition l’édifice pour des manifestations culturelles. Bien qu’un texte officiel du SNPLS régisse la conduite et les critères qui permettent d’ouvrir une église pour un concert, la pression risque de s’amplifier, y compris de la part des pouvoirs publics. Si l’Eglise, dans sa responsabilité d’affectataire, a le droit et le devoir de s’opposer à des concerts profanes sans lien avec le caractère du lieu, elle doit, sur le plan culturel, proposer aussi des initiatives ; surtout, par exemple, quand l’édifice présente des qualités architecturales remarquables ou bien s’il abrite un orgue entretenu, voire construit grâce à des fonds publics.
Concert
Le concert spirituel n’est pas seulement un lieu de dialogue avec la culture sur le plan intellectuel, mais peut donner lieu à une véritable évangélisation de la culture. On sait combien le patrimoine de la musique sacrée est désormais déconnecté de son contexte spirituel et finalement de son sens. Nos contemporains sont sensibles aux expériences où l’affectivité, la sensibilité et l’émotion sont présentes.
L’art, et innombrables en sont les illustrations, est bien un langage au delà du langage, à travers lequel une expérience chrétienne authentiquement spirituelle peut advenir. Le concert spirituel est sans doute un moyen de toucher des personnes étrangères à l’Eglise ou éloignées de la foi qui n’auraient pas d’autres occasions de recevoir la Parole de Dieu.
D’autre part, le concert spirituel peut aussi être fructueux sur ce plan pour les musiciens professionnels sollicités à cette occasion qui, bien souvent, à tort ou à raison, se sentent déconsidérés par l’Eglise.