Les églises de la paroisse N-D de la Joie en Pays Bigouden 

 

 Maison Paroissiale de Pont-l'Abbé

 

2, place des Carmes

 

29120 Pont-l'Abbé   tél : 02 98 87 02 80       

 

 

 

Accueil : lundi à samedi : 9h30 à 12h00

           

 

 

 

 

 

Histoire:  Eglise Saint-Tugdual (Source Mairie de Combrit)

 L'église St Tugdual est ouverte tous les jours de l’année de 9H00 à 18H00.

 

L’église Saint-Tugdual a été construite entre les 14ème et 18ème siècles.

Accolé à la nef se trouve l’ossuaire qui date du début du 17ème siècle.

A l’intérieur l’église possède de remarquables poutres sablières qui viennent d’être remises en valeur. Elles figurent parmi les plus intéressantes du Pays Bigouden et se caractérisent par leur originalité, un véritable souci du détail ainsi que d’une remarquable habileté. On y trouve la représentation de l’Enfer, des têtes de monstres, appelées engoulants, sont sculptées à la base des entraits.

Des scènes de vie quotidienne telles qu’une pêche miraculeuse ou des labours et des récoltes sont également présentes. Le mobilier et la statuaire sont également des éléments importants à regarder lors de la visite de l’église.

 

L’église Saint-Tugdual, qui fut en 1675 le point de départ de la Révolte des Bonnets Rouges en Pays Bigouden, vit son clocher arasé sur ordre de Louis XIV en guise de représailles. Suite à l’autorisation du roi Louis XVI, les paroissiens firent reconstruire le clocher en 1774.

Pourvu d’un dôme et d’un lanternon, le nouveau clocher est probablement plus modeste que la flèche gothique d’origine.

 

 

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Chapelle  Notre-Dame  de  la  Clarté

 

Chapelle du XVIe s. ou du XVIIe s., dédiée auparavant à saint Vennec (frère  de Landévennec, VIe s.) en partie reconstruite en 1905. La chapelle se composait primitivement d’un chœur à deux travées, avec bas-côtés, puis d’une nef étroite et large ; initialement, un clocheton devait sans doute surmonter le grand arc brisé central. Vendue à la Révolution comme bien national. En 1824, la chapelle fut en partie brûlée. Toute la voûte de la chapelle était alors recouverte de peintures. Il n’existait plus en 1856 de peinture que dans une partie des voûtes de la nef ; on y reconnaissait une Annonciation.

En 1905, la nef qui tombait en ruine fut refaite et agrandie de manière à offrir toute la largeur du chœur et de ses collatéraux, mais en gardant le portail gothique ouest, et le clocher.

  

 

 

 

 

 

 

Les fenêtres de la chapelle sont de style gothique flamboyant.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Le maître-autel en bois verni très travaillé est de style néo-gothique (XIXe). 

 

 

Les statues en bois polychrome des XVIe-XVIIIe siècles forment un ensemble très intéressant.

  

 

 

 

 

Les Vitraux de la chapelle sont récents. Ils sont l’œuvre de Pauline Simon de La Jarrige, fille du peintre Lucien Simon, de Sainte-Marine. (créés de 1943 à 1984) 
La maîtresse-vitre (1943) évoque la dévotion des pèlerins à Notre-Dame de la Clarté, la procession le 2ème dimanche de septembre, jour du pardon, le passage des fidèles à la fontaine, ainsi que le miracle qui se produisit en ce lieu en 1891 : un cultivateur d’Elliant, devenu aveugle, retrouva la vue…

 

 

 

  

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Chapelle de la Clarté. Mise en valeur du chemin de Croix de Xavier de Langlais

( Source Commune de Combrit-Ste Marine )

Après deux ans de travaux, la chapelle de la Clarté est désormais restaurée. Seul le chemin de croix de Xavier de Langlais doit trouver sa place au niveau de la nef. « Il est important de protéger, sauvegarder et mettre en valeur l’ensemble et chacune des pièces qui le composent », précise Brigitte Le Gall – Le Berre, adjointe à la culture et au patrimoine.

 

Monument historique

 

Remis en 2007 à la chapelle de la Clarté, le chemin de Croix a été classé au titre du mobilier des Monuments Historiques en 2019. Il est composé de 14 pièces, de 65 kg chacune, de style contemporain, réalisé en ciment recouvert d’émaux. Xavier de Langlais l’a réalisé en 1933.

 

 Chapelle de la Clarté. (Source Commune de Combrit-Ste Marine)

 

Depuis fin 2018, la Chapelle de la Clarté bénéficie d’une cure de jouvence. Les travaux de réhabilitation prendront fin dans quelques semaines.

 

Après une première phase concentrée sur la partie XIXe siècle, la seconde tranche des travaux de la Chapelle de la Clarté a démarré en septembre 2019. Celle-ci concerne la partie la plus ancienne (XVIe siècle). La charpente a été renforcée et les joints intérieurs piquetés.

 

Sont en cours : le remplacement des ardoises et des crochets de la toiture, la reprise des joints extérieurs, la réalisation d’un drainage périphérique au bâtiment, la réalisation d’un effet chaulé sur la partie intérieure en pierre de la chapelle, hormis sur les pierres de voûte.

La remise aux normes de l’éclairage conclura les travaux. Durant toute cette période, l’accès est interdit au public.

 

Les travaux de réhabilitation de la Chapelle de la Clarté sont financés grâce à un mécénat populaire et aux subventions publiques. En novembre 2017, la commune a reçu le Grand Prix Pèlerin du Patrimoine. Grâce à ce prix, 8 000 € ont été versés à la commune par la Fondation du Patrimoine, partenaire de l’opération. L’été dernier, la commune a reçu une subvention de 10 000 € par la fondation de la Sauvegarde de l’art français.

 

 

 

 

Chapelle de Ste Marine

La chapelle de Ste Marine est ouverte tous les jours de l’année de 9H00 à 18H00.

 

 Chapelle du 15e siècle, dédiée autrefois à St Voran, qu’une série de déformations féminisa en Sainte Maraine au XVIIè puis en Sainte Marine au XIXè.

Il est possible aussi que ce soit une déformation de St Meryn ,compagnon de St Tugdual, patron de Combrit ou de Saint Morand, Evêque de Rennes au VIIè et patron au XVIè de cette belle chapelle…

Elle a été agrandie en 1962 par la juxtaposition sur son flanc nord d’une autre chapelle du même style et provenant de la région concarnoise. Les sablières (poutres) baroques avec dragons, poissons et bateaux rappellent le passé maritime du village, devenu désormais port de plaisance. 

Le pardon se célèbre le 2e dimanche de juillet par une messe sur le port, suivie de la bénédiction de la mer en bateau avec prière pour les péris en mer.

Les vitraux contemporains (1960) ont permis de créer une unité entre les parties ancienne et récente.