LES FILLES DE JESUS KERMARIA
LES SOEURS DE KERMARIA vienne de fermer la Maison de Plonéour-Lanvern
Les filles de Jésus de Kermaria sont une congrégation religieuse féminine de droit pontifical.Une communauté de soeurs des Filles de Jésus en retraite était présente au 23 rue René Le Berre à Plonéour-Lanvern.
Messe d'action de grâce
• Départ des Filles de Jésus de Plonéour
Allocution de Mme Josiane Kerloch Maire le dimanche 28 mai 2023 lors du verre de l’amitié.
Notre commune est très attachée à la Communauté des sœurs de Kermaria, la Congrégation des Filles de Jésus. Votre Communauté est parfaitement intégrée dans la vie de la commune depuis 1870, soit 153 ans. Votre lieu de vie fait partie de la vie de nombre de Plonéouristes qui sont passés dans cet établissement pour leur scolarité. En ces circonstances, c'est l'occasion pour moi de faire quelques recherches sur notre histoire locale, exercice fort intéressant. L'école publique des filles a été fondée en 1868 sur décision du conseil municipal. A cette époque, elle est construite dans le jardin de l'école des garçons, propriété de la commune. Le Maire, Jean-Pierre DANIEL, souhaite avoir des religieuses pour faire l'école aux filles. Ainsi, la commune, via le recteur Yves Hingant, installe la Fondation sous le vocable de Mater Admirabilis (Mère Admirable). Le 14 janvier 1870, trois sœurs, dont deux de Pouldreuzic, arrivent à Plonéour-Lanvern. Le 20 février 1870, Marie-Jacquette Le BAIL, en religion Sœur Marie de l'Enfant Jésus est nommée institutrice et installée dans ses fonctions. En septembre 1884, intervient la laïcisation de l'école des filles et Melle JOUHANNET remplace les sœurs comme institutrice communale. Cela a provoqué une protestation du Conseil Municipal et de la population. Melle PLESSIS, Sœur Marie-Anne de Saint-Joseph, directrice de l'école publique évincée, fait alors une déclaration d'ouverture d'école privée avec pensionnat. La construction est réalisée à l'emplacement actuel, route de Pont l'Abbé, sur un terrain de 49 ares et 30 centiares, don de Melle DE CHABRE. Celle-ci est agrandie en 1892 par une nouvelle construction q accueille au rez-de-chaussée l'école maternelle et les mansardes servent de dortoir aux élèves en pensionnat. L'école libre des filles est fermée en août 1902 en vertu de la loi sur les congrégations. Elle a rouvert en février 1903 sous la direction de Melle Marie-Louise PERON, de Vannes, assistée de trois jeunes religieuses. De 1951 à 1960, cles cours ménagers sont ouverts. En 1969 la mixité dans les écoles primaires est appliquée. A partir de cette époque, les classes par niveaux sont réparties entre l'école des sœurs et l'école Notre Dame de Bon Secours. Ainsi, les classes de maternelle, cours préparatoires et CE1 sont localisées à l'école des sœurs et les classes de CE2, CM1 et CM2 sont à l'école des frères. Quelques années plus tard, tous les élèves des deux écoles privées sont scolarisés à Notre Dame de Bon Secours. Les enseignantes demeurent à la communauté jusqu'en 1984. La propriété au 23 rue René Le Berre devient une maison" de retraite pour les religieuses en 1984. Ce lieu, pour nombre d'entre nous fait partie de notre vie, nous y avons des souvenirs d'enfance. Les religieuses qui exerçaient et vivaient ici ont contribué à notre éducation. La Communauté des Sœurs de Kermaria été très impliquée dans la vie locale et de nombreux liens se sont tissés au fil des années. Ces dernières années, jusqu'à 18 sœurs de la congrégation des Filles de Jésus y étaient hébergées. Votre communauté quitte désormais définitivement le Pays Bigouden. En septembre prochain, c'est une page de la vie de notre commune qui va se tourner.
Josiane Kerloch Maire
Charisme
« Honorer l’Humanité Sainte du Fils de Dieu »
(Première Règle de vie, 1842)
Ce projet qui, depuis l’origine, a inspiré et orienté la vie et l’action apostolique des Filles de Jésus, continue à nous animer. Aujourd’hui encore, nous sommes appelées à:
Religieuses de vie apostolique
Avant de s’exprimer en termes d’actions et de services,
le choix de la vie religieuse, pour nous, s’appuie sur une évidence intérieure :
Le Christ nous a saisies et nous avons répondu.
Cette expérience spirituelle de la rencontre est source de renouvellement et force pour la mission.
Nous nous sentons une «parenté» avec les femmes de l’évangile :
qui reçoivent la mission d’aller vers leurs frères et soeurs annoncer la Bonne Nouvelle…
Aujourd’hui comme hier, les femmes ont un rôle important dans l’attention aux souffrances diverses qui traversent nos sociétés, comme dans la transmission de la Foi…
C’est en communauté que nous recevons la mission de porter la Nouvelle de Jésus Sauveur dans les réalités très diverses de nos vies.
Les Sœurs ont su, depuis les origines, s’adapter pour répondre aux appels de l’Eglise et aux besoins des milieux dans lesquels elles sont envoyées.
Là où nous sommes envoyées, enracinées dans un peuple, nous vivons proches des gens, en toute simplicité collaborant, selon nos moyens, à la promotion de tous et à l’annonce de l’évangile, pour qu’ensemble nous devenions capables d’accueillir Jésus Christ et de vivre en Eglise »
( Règle de vie n° 15 )
Trois instituts ont fusionnés avec elle: (Sources wikipedia)
1970 : Sœurs de l'action de grâce de Mauron (Morbihan) fondées en 1884 par Virginie Danion (1819 - 1900) en religion mère Marie du Saint Sacrement, le but de cette communauté contemplative est de rendre grâce pour le don de l'eucharistie par l'adoration du saint Sacrement.
1990 : Auxiliatrices de l'Immaculée-Conception de Paris (Île-de-France) fondée en 1858 par l'abbé Jean-Baptiste Largentier (1807-1883) et Sophie Joffroy (1826-1874) en religion mère Marie Saint Anaclet pour le soin des malades, l'aide au clergé et la prière pour les âmes du purgatoire.
2011 : Filles de Jésus de Vaylats (Lot) fondées en 1820 par l'abbé Jean Lausiu (1785 -1846) et mère Célestine pour l'enseignement des jeunes filles et le soin des malades à domicile. C'est Mgr Barou, évêque de Cahors, qui leur donne le nom de filles de Jésus ainsi que la règle religieuse en 185012. Cette congrégation avait absorbée les sœurs de la Miséricorde de Montcuq en 1951.
1951 : Sœurs de la Miséricorde de Montcuq (Lot) fondées en 1814 par Clotilde de Lavolvène (1780-1861) pour l'enseignement de la jeunesse. Elles fusionnent en 1951 avec les Filles de Jésus de Vaylats.