SOEURS AUGUSTINES DE LA MISERICORDE DE JESUS
Sœurs Augustines de la Miséricorde de Jésus
Monastère Notre-Dame de Miséricorde
Communauté des Augustines
7, place Gambetta
29120 Pont l’Abbé
Tél : 02.98.82.40.40
Site internet du Monastère des Augustines Pont-l'Abbé
Si vous désirez prier avec les Sœurs
Voici les horaires des Offices :
- Laudes : 6 h 30 sauf dimanche et lundi 7 h 15
- Messe à la chapelle : Du mardi au vendredi 7 h
sauf samedi 9 h, dimanche 9 h 30
- Lundi 16 h (Ehpad du Prat, Hôtel-Dieu )
- Milieu du jour : 12 h 30
- Vêpres : 17 h 45
- Complies ou Office des lectures : 20 h 30
Exposition du Saint Sacrement après les vêpres du dimanche
1er Vendredi du mois : Exposition du Saint Sacrement de 15 h à 17 h 30
Dernier jeudi du mois : Prière pour les vocations de 17 h 15 à 17 h 45
La Communauté de Pont-l’Abbé rayonne depuis 1860 par sa vocation à la prière et à la miséricorde.
Tout a commencé au huitième ou neuvième siècle à Dieppe où quelques femmes chrétiennes au cœur miséricordieux mettent en pratique la parabole de Bon Samaritain le jour où elles ont été touchées par la misère qui a frappée à leur porte. Elles ont nourri, soigné, aidé et même hébergé dans leurs maisons. Voilà nos fondateurs, ce sont les pauvres dans lesquelles nous avons reconnu le Visage de Jésus.
En 1635 l'évêque de Vannes demande des Sœurs Augustines de s’installer pour servir les pauvres de sa ville.
En 1657 à la demande des habitants de Carhaix quelques Sœurs partent pour ranimer l’hôpital qui était particulièrement ruiné et hors d’état de ne donner aucun secours aux pauvres malades dans les nécessités spirituelles et corporelles. Elles fondent un monastère Notre Dame de Grâce. Conjointement à la vie monastique les Sœurs exerçaient une activité enseignante et une activité hospitalière.
Il en sera de même à Pont-l’Abbé pendant près de cinquante ans. Les Augustines comme toutes les Religieuses en France franchiront la tourmente révolutionnaire du 18ème siècle avec une foi intrépide et un héroïsme tranquille. Après 200 ans de présence à Carhaix, un incendie consume la chapelle et les appartements voisins. Les 23 Sœurs sont guidées et aidées par l’évêque et en 1860 transférées définitivement à Pont-l’Abbé.
Jusqu’à la séparation de l’Eglise et de l’Etat en 1905 les Augustines se consacrèrent beaucoup à l’enseignement et elles ouvrent également un centre de soins.
En 1891 à la demande de Monseigneur Jolivet, enfant du pays et vicaire apostolique au Natal, cinq sœurs partent pour fonder un monastère au Paradis sans Dieu en Afrique du Sud.
Des épreuves suscitées par la législation antireligieuse et anticléricale des premières années du siècle ne manquent pas : la disparition de l’école, crainte de l’expulsion et éventualité d’une émigration en Amérique, ainsi que la crise des vocations.
Pendant les guerres mondiales l'Hôtel-Dieu devient temporairement l’hôpital militaire.
En 1935 sollicité par l'évêque et encouragées par les sœurs d’autres communautés, naisse la fondation du Monastère du Perpétuel Secours à Douarnenez pour s’occuper de l’hospice.
Le monastère de Pont-L’Abbé est membre de la Fédération créée en 1946 à l’initiative de Mère Yvonne-Aimée de la Communauté de Malestroit (1901-1951), qui en fut la première Supérieure.
Dans les années 1950 l’Hôtel-Dieu acquit une renommée internationale grâce aux docteurs Bertrand et Guias qui traitèrent les « luxations de la hanche après le traitement orthopédique des luxations congénitales ».
Ensuite avec la croissance et les besoins de la population bigoudène l’hôpital pris un élan, s’agrandie et se développa : l’extension des bâtiments, la modernisation du plateau technique, l’accueil de nouvelles spécialités et bien d’autre.
2011 est une année de renouveau et du travail de rapprochement entre l’Hôtel-Dieu et l'Hospitalité Saint Thomas de Villeneuve. L’intégration au groupement se réalise le 1er janvier 2012.
Aujourd’hui encore, le monastère demeure la source cachée d’une « hospitalité » qui a bien évolué dans son style, ses structures et ses formes extérieure mais qui garde son âme profonde.
Par la présence, active et discrète la Communauté donne un témoignage permanent de l’amour de l’Eglise pour l’homme souffrant et pour tous ceux qui gravitent autour de lui. Dans une attitude silencieuse et aimante.
Les Sœurs voient en chaque être éprouvé dans son esprit, dans son cœur ou dans son corps un frère.
Comme nos Sœurs qui nous ont précédées, nous
continuons d’avoir « un seul cœur et une seule âme tourné vers Dieu et vers les frères »
(Saint Augustin).
La Chapelle du monastère au cœur de l’Hôtel-Dieu est le lieu où chacun peut se recueillir pour trouver l’apaisement de la présence du Christ Miséricordieux et de sa Mère ainsi que le soutien d’une Communauté priante.
Aujourd'hui, les Augustines de la Miséricorde de Jésus sont présentes sur trois continents : en France, en Angleterre, au Canada, en Afrique.
- FEDERATION DES AUGUSTINES DE LA MISERICORDE DE JESUS